Transurfing - En avant dans le passé !

AVERTISSEMENT : Ce texte est celui de la préface que j’ai rédigée pour la traduction française du tome 3 du livre : « Transurfing : en avant dans le passé ! » Même si je reste toujours aussi enthousiaste à l’égard du modèle théorique créé et conçu par Vadim Zéland (physicien quantique russe), je tiens à préciser que je ne cautionne en aucune manière la manière dont cette approche est enseignée et diffusée dans la francophonie. Je renvoie donc chacun à son propre discernement pour prendre la décision qui lui semble la plus juste.

Parmi toutes les révolutions scientifiques qui ont marqué le vingtième siècle, la plus silencieuse fut celle apportée par la physique quantique. Paradoxalement silencieuse, car c’est elle qui a bouleversé le plus notre conception et notre compréhension du Réel. Aujourd’hui, plus d’un siècle après sa naissance, de plus en plus de scientifiques, de philosophes, de théologiens, de thérapeutes, de médecins, de neurobiologistes, de biologistes et même de médiums s’intéressent à la vision quantique du Réel et de l’humain.

Cette nouvelle science a transformé fondamentalement non seulement notre relation au monde mais aussi notre regard sur les possibilités nouvelles qui s’offrent à nous en matière de guérison et de thérapie. Lorsque j’ai étudié la physique quantique aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur (Belgique) au début des années 1980, je n’avais ni le recul, ni la maturité nécessaires pour saisir l’ampleur des bouleversements épistémologiques et paradigmatiques que cette approche scientifique représentait. Aujourd’hui, je commence à entrevoir en quoi la physique quantique est porteuse des germes d’un véritable changement pour l’humanité, dans tous les domaines de l’existence.

LA MODE DU QUANTIQUE

Si aujourd’hui, le terme quantique est très tendance, c’est parfois pour le meilleur, souvent pour le pire. Dans les années 1970, pour être à la mode, il fallait qualifier nos approches de « psychologiques », de « transpersonnelles » ou de « systémiques ». Dans les années 1990, pour être à la mode, il suffisait d’ajouter le qualificatif « énergétique » à sa pratique pour voir, du jour au lendemain, le volume de sa clientèle augmenter. C’est ainsi qu’ont fleuri les médecines énergétiques, les thérapies énergétiques, le massage énergétique, l’équilibrage énergétique, la nutrition énergétique, l’agriculture énergétique, le nettoyage énergétique, la communication énergétique, la sexualité énergétique et j’en passe. Aujourd’hui, exit l’énergétique. Il faut être quantique pour être branché et pour être écouté. Le public en quête de renouveau se précipite vers tous les colloques de médecine quantique, de thérapie quantique, de massage quantique, de nutrition quantique, de sexualité quantique… À regarder de près, le contenu du discours n’a pas vraiment changé. Car dans l’esprit de beaucoup de personnes, quantique est considéré à tort comme un synonyme d’énergétique…

À quoi est-ce dû ? Probablement au fait que la physique quantique est remplie de paradoxes que ni nos sens, ni notre cerveau ne peuvent appréhender. À proprement parler, la physique quantique est inconcevable, dans le sens où elle ne peut être ni conçue, ni pensée, ni représentée à partir des concepts forgés au cœur de notre univers tridimensionnel. Malgré cela, jusqu’à présent, les prédictions de la physique quantique n’ont jamais été prises en défaut en plus de cent années d’expérimentations et de vérifications. Il semble que, jusqu’à preuve du contraire, le modèle quantique du Réel soit mathématiquement juste, mais impossible à interpréter à partir de notre expérience sensorielle de la réalité. D’ailleurs, si l’on interroge n’importe quel physicien quantique à travers le monde à propos de la nature du Réel, il vous répondra (s’il est honnête) : « Je ne sais pas ce qu’est le Réel, de manière ultime ! »

En cela, on pourrait dire que les questions soulevées par la physique quantique rejoignent les interrogations plurimillénaires des traditions philosophiques du monde entier, qu’elles soient orientales, occidentales ou chamaniques. Depuis la nuit des temps, ces questions se répètent à l’infini, sans qu’aucune réponse satisfaisante sur le plan rationnel n’ait été apportée : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Lorsque nous percevons la réalité, est-ce vraiment la réalité que nous percevons ou son reflet ? Pourquoi les objets qui, en réalité, sont constitués de vide à plus de 99,99 %, nous semblent si solides et si matériels ? Quels rapports y a-t-il entre la matière, l’énergie et le vivant ? Qu’est-ce que la vie ? D’où vient notre conscience ? Qu’est-ce que la Réalité, finalement ? »

Au-delà du phénomène de mode récupéré par les opportunistes en quête de reconnaissance facile, je suis convaincu que le public ne se trompe pas en s’intéressant de plus en plus à la vision quantique du Réel. Instinctivement, les individus en recherche de sens ont compris que le paradigme quantique peut véritablement nous sortir des impasses dans lesquelles la pensée occidentale s’est engouffrée. Le rationalisme scientifique né au siècle des lumières a conduit notre monde à des aberrations morbides et mortifères dans presque tous les domaines de la Vie ! La méthode analytique a divisé et séparé ce qui aurait dû rester toujours uni. Le monde est divisé et en guerre, les humains sont séparés les uns des autres et de la nature, l’individu est coupé non seulement de son corps, mais aussi de la transcendance.

Dans ce contexte de division, le plus grand apport de la physique quantique est de recréer des ponts entre des mondes qui n’étaient plus capables de communiquer entre eux. Par manque de langage commun, par manque de pensée transdisciplinaire, par manque de hauteur paradigmatique… Grâce à cette approche, le physicien-observateur n’est plus retranché dans sa tour d’ivoire et redécouvre son interaction fondamentale avec le monde qu’il observe, le médecin retrouve le lien entre le corps et l’esprit, le biologiste repense la cellule entre biochimie et électromagnétisme, le neurologue retisse le système nerveux entre neurotransmetteurs et résonance ondulatoire, le généticien découvre l’ADN au carrefour des bases azotées et des biophotons. Tous ces ponts ont été conçus, formalisés, consolidés à partir de la fin des années 1970, essentiellement dans le domaine des sciences de la nature, de la médecine et de la biologie.

Dans le domaine de la psychologie, peu de penseurs s’étaient aventurés dans la recherche de ponts pouvant relier conscience et réalité objective. Le grand psychanalyste Carl Gustav Jung s’était rapproché de Wolgang Pauli, prix Nobel de physique, pour explorer avec lui comment la conscience et la réalité physique pouvaient dialoguer à travers les phénomènes de synchronicité (terme inventé par C.G. Jung lui-même). Il avait également proposé une vision audacieuse du destin individuel en postulant pour notre supraconscience une inversion du sens d’écoulement du temps (du futur vers le passé). Pour lui, les causes qui nous font faire des choix aujourd’hui viennent de notre futur pour orienter notre vie vers la réalisation de notre destinée. Quand on sait qu’en physique quantique, le temps s’écoule effectivement à l’envers du point de vue des particules élémentaires, on ne peut que saluer cet esprit visionnaire et avant-gardiste ! Parmi les pionniers qui ont cherché à établir des ponts entre conscience subjective et réalité objective, citons également Régis et Brigitte Dutheil qui ont proposé un modèle fascinant de l’homme superlumineux, en faisant converger les réflexions des philosophes, les recherches sur les expériences de mort imminente, les phénomènes de synchronicité, les découvertes récentes de la psycho-neurobiologie et certains paradoxes de la physique quantique… De leur côté, des physiciens comme Philippe Bobola, Jean-Pierre Garnier-Malet, Emmanuel Ransford proposent des modèles qui décrivent comment la conscience intègre la réalité matérielle et peut l’influencer.

LES BASES QUANTIQUES DE TRANSURFING

Le Monde était donc prêt en ce début de vingt-et-unième siècle pour accueillir le génie visionnaire du physicien russe Vadim Zeland, le concepteur de Transurfing, dont le succès mondial n’étonne guère les initiés. Contrairement à d’autres approches qui n’ont repris le terme quantique qu’à titre de vernis, l’originalité de Transurfing est que c’est une démarche intrinsèquement et profondément quantique. Si vous n’êtes pas un connaisseur averti des lois de la physique quantique, ce qui suit vous éclairera, je l’espère.

Un des grands paradoxes de la physique quantique est ce qu’on appelle la « dualité onde-corpuscule ». Derrière ce concept quelque peu ésotérique se cache un abîme d’inconnaissable, d’inconcevable et de mystère. En effet, les physiciens du début du vingtième siècle ont découvert que, dans le domaine de l’infiniment petit, à l’échelle atomique, les objets qu’on appelle les électrons, les protons, les neutrons (entre autres) peuvent se manifester sous les instruments de l’observateur-expérimentateur soit comme des particules bien matérielles (avec toutes les caractéristiques typiques du monde solide), soit comme des ondes immatérielles (avec aussi toutes les caractéristiques typiques du monde vibratoire). Déjà, cette découverte rend impossible la réponse à la question : quelle est la nature intrinsèque du Réel ? Corpusculaire ou ondulatoire ? Mais ce qui est encore plus choquant, c’est que ces objets quantiques se manifestent sous un jour ou sous un autre en fonction de l’attente de l’observateur-expérimentateur ! Autrement dit, si l’observateur s’attend à voir l’électron se comporter comme une particule, ce dernier se comportera comme une particule. Si l’observateur s’attend à voir le même électron, dans les mêmes conditions initiales, se comporter comme une onde, ce dernier se comportera comme une onde !

Ainsi donc, pour les physiciens quantiques, le Réel se manifeste à nos yeux en conformité avec la conception que nous nous faisons de lui a priori. En d’autres termes, les objets quantiques « choisissent » leur forme de manifestation en harmonie avec la conscience de l’observateur. Il n’y a donc pas de réalité absolue séparée de l’observateur. Le monde ET l’observateur forment un tout indissociable. Finalement, l’observateur ne percevra du monde que le reflet de ce qu’il porte dans sa propre conscience ! Mieux, l’observateur, par sa conscience et par son acte d’observation, modifie la manifestation du monde dans lequel il vit !

En lisant les écrits de Vadim Zeland, j’ai immédiatement saisi le potentiel extraordinaire que Transurfing nous offrait en traduisant les implications de la dualité onde-corpuscule à notre vie quotidienne. Ce qu’il nous apprend, c’est à devenir les observateurs de notre réalité, pas seulement pour en être conscients, mais pour être capables de changer la manifestation de notre réalité. Observer, selon Transurfing, nous place bien au-delà d’une attitude passive ; ça nous transforme en véritables créateurs de notre réalité. Dans ce sens, il existe autant de réalités qu’il n’existe d’observateurs sur cette planète, car c’est l’acte d’observer qui crée la manifestation de notre réalité.

L’observation du Réel est donc un acte de manifestation à part entière. Malgré les apparences, nous sommes aux antipodes des modes développées autour de la pensée positive, de la visualisation créatrice ou de la loi d’attraction ! Pour comprendre la spécificité de la démarche de Vadim Zeland, il faut se reporter à un autre paradoxe de la physique quantique, nommé par les scientifiques « l’effondrement de la fonction d’onde ».

Les physiciens quantiques ont essayé de comprendre la fameuse dualité onde-corpuscule, surtout pour situer la place et l’influence de la conscience de l’observateur-expérimentateur par rapport au système qu’il observe. Ils en sont arrivés à la conclusion que tant qu’un objet quantique ne fait pas l’objet d’une mesure (une mesure, dans le langage scientifique, est synonyme d’une observation), cet objet existe dans tous ses états simultanément ! Autrement dit, tant qu’il n’y a pas de mesure, la notion d’électron ponctuel, situé à un endroit précis de l’espace et porteur d’une énergie et d’une vitesse déterminées, n’existe tout simplement pas. Pas d’observateur, pas d’objet… Mais alors, me direz-vous, qu’est-ce qui est là ? Réponse des physiciens : un champ de probabilité de présence, un nuage de possibilités de manifestations, une matrice d’états potentiels. Aussi curieux que ça puisse paraître, tant qu’un observateur n’observe pas, l’objet quantique est véritablement démultiplié et se trouve dans tous les endroits et dans tous les états permis par les équations de la physique quantique, SIMULTANÉMENT. Comme si, au lieu d’avoir un unique objet quantique, on en avait des centaines ou des milliers, positionnés en plein d’endroits différents et porteurs d’une multitude d’états énergétiques différents.

Mais au moment précis où l’observateur-expérimentateur fait son observation, les milliers d’objets quantiques disparaissent tous sauf un, qui lui se manifeste à un endroit précis et dans un état spécifique. En mesurant, nous « détruisons » tous les potentiels sauf un, pour « créer » un objet qui a toutes les apparences de la réalité ! On comprend mieux pourquoi les physiciens appellent ce processus « l’effondrement de la fonction d’onde ».

Pour illustrer très maladroitement cette notion, prenons l’exemple d’un dé à jouer. Le dé à jouer représente symboliquement un système quantique que je m’apprête à observer, à mesurer. Dans ce cas-ci, lancer mon dé et prendre connaissance du résultat équivaut à une mesure du système. Mais tant que je ne l’ai pas lancé, je ne peux connaître l’état du système, c’est-à-dire le résultat de ma mesure. Néanmoins, je peux calculer théoriquement la matrice des états potentiels. Vu les caractéristiques du dé, je sais que cette matrice contient six états potentiels. Je peux aussi calculer le champ de probabilité de présence de chacun de ces états : chaque état peut se manifester à moi, au moment de la mesure, avec une probabilité d’un sixième, soit 16,66 %. Avant d’effectuer une mesure, mon système se compose donc de six dés différents, chacun montrant une face différente (1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6). Ce qui est déroutant, c’est que dans l’univers quantique, c’est vraiment comme cela que ça se passe : il y a vraiment six dés déposés sur la table avec une valeur différente pour chacun. Ce n’est que lorsque je décide de lancer le dé et d’observer le résultat que je détruis cinq des six dés pour permettre la manifestation concrète du dé unique avec une face bien définie…

Ce que la physique quantique appelle le champ de probabilité de présence ou le nuage de possibilités de manifestations, Transurfing l’appelle « l’espace des variantes ». Ce que je trouve très puissant et très stimulant dans ce concept, c’est que Vadim Zeland nous assure que TOUTES les variantes existent déjà réellement. Nous n’avons pas à visualiser quoi que ce soit, nous n’avons pas à nous contraindre à essayer de devenir créateur de notre vie. Tout est déjà là. C’est ça l’originalité et le génie de cette approche. Pour qu’une de ces variantes se manifeste dans notre vie, il nous suffira de poser l’acte d’observation pour « créer » notre réalité. On comprend mieux pourquoi Vadim Zeland compare l’espace des variantes à un supermarché dans lequel toutes les réalités sont disponibles en rayons. Devenir observateur-expérimentateur revient, en fin de compte, à choisir dans quel rayon nous voulons prendre un produit et à choisir le produit unique qui aura notre préférence dans ce rayon.

EN QUÊTE DU BONHEUR ET D’UN MEILLEUR MONDE

La question qui subsiste, à partir de là, c’est : « Comment faire en sorte que la variante que nous choisissons soit celle qui nous convienne, c’est-à-dire celle qui nous rende heureux ? » En nous mettant à l’écoute de notre âme, nous répond Transurfing. En écoutant le murmure de notre âme, le bruissement de son chant, nous sommes invités à mettre notre esprit rationnel et conscient au service de notre âme. L’esprit n’est plus là pour décider de l’endroit où notre intention interne va nous amener dans l’espace des variantes. Plus humblement, notre esprit va s’aligner sur le désir de notre âme qui SAIT déjà ce dont nous avons besoin, qui connaît le secteur de l’espace des variantes dans lequel nous voulons manifester cette réalité déjà existante depuis toujours, mais que nous n’avions pas encore visitée, choisie… Lorsque j’opère l’alignement de l’esprit et de l’âme par l’intention interne, l’intention externe va alors se manifester comme par miracle ! Et parmi toutes les réalités qui existaient déjà en potentiel, l’unique réalité qui me convient dans le plan de mon âme va se manifester dans ma vie, laissant toutes les autres s’effondrer. Pour moi, toutes ces autres réalités n’auront plus de place dans mon existence, tout simplement parce que j’aurai déployé la puissance de l’observateur-expérimentateur que je suis.

Dans cette optique, nous sommes loin de la tentation de toute-puissance que nous proposent « The secret » ou les autres approches de visualisation créatrice. Transurfing ne nous invite pas à réaliser nos désirs et nos caprices d’enfants trop gâtés. Transurfing nous invite à nous mettre humblement à l’écoute de ce qui, en nous, sait ce dont nous avons vraiment besoin. Au lieu de forcer le Réel à se plier à la volonté de notre esprit, nous nous mettons en résonance avec le secteur de l’espace des variantes qui correspond au projet de notre âme. Les physiciens quantiques appellent cela la « résonance quantique ».

Ce qui est intéressant dans ce concept de résonance, c’est la puissance potentielle qui peut se mettre au service de nos projets. En physique ondulatoire, on parle de résonance lorsque la fréquence à laquelle nous stimulons un système correspond exactement à la fréquence propre de ce système. Ce qui est fabuleux, c’est qu’on peut mettre ce système en mouvement avec très peu d’énergie. Par exemple, un régiment de cent militaires marchant au pas sur un pont peut très bien provoquer l’effondrement de ce pont. Avec moins de dix tonnes, ce n’est pas le poids total de ce régiment qui peut engendrer cela, puisque des camions bien plus lourds peuvent circuler sur le pont sans le faire craquer. C’est le rythme de leur marche cadencée qui peut le faire. Pour cela, il suffit que la fréquence du pas corresponde très exactement à la fréquence de résonance du pont. À cette condition (et à cette condition seulement), la petite quantité d’énergie qui nous délivrons au système à un rythme régulier se voit amplifiée et multipliée par la réponse du système, engendrant très rapidement des effets considérables et disproportionnés en regard de l’investissement initial !

N’est-ce pas cela que nous observons dans notre vie lorsque nous faisons vraiment ce que nous avons à faire ? Lorsque nous portons notre attention vers le secteur de l’espace des variantes qui est en résonance avec le plan de notre âme, c’est là que les miracles se produisent. Les portes s’ouvrent comme par magie, des opportunités dont on n’aurait jamais rêvé se présentent à nous, les synchronicités nous guident vers les bonnes personnes et les bonnes ressources pour concrétiser sans peine notre projet. Pour trouver les mêmes ressources et les mêmes personnes, pour bénéficier des mêmes opportunités par une approche rationnelle et volontariste, nous aurions dû investir cent fois, mille fois plus d’énergie pour espérer obtenir le même résultat. Mais si nous nous sommes alignés avec le plan de notre âme, tout coule sans effort. Nous surfons véritablement à travers la Réalité. Dans ce sens, le mot « Transurfing » prend toute sa signification.

MON EXPÉRIENCE PERSONNELLE DE TRANSURFING

Lorsque j’ai découvert Transurfing début janvier 2011, j’ai tout de suite ressenti que j’étais en contact avec une vraie nouveauté dans le domaine de la croissance et de la réalisation individuelle. Vous savez, ce genre d’innovation qui ne surgit qu’une seule fois par décennie.

Depuis longtemps, j’expérimentais déjà les miracles de l’existence. Très tôt, en effet, une question m’avait obsédé : « Que suis-je venu faire sur cette terre ? Au service de quoi me suis-je incarné ? Quel est le plan de mon âme, ou pour reprendre le terme de Paulo Coelho dans L’alchimiste, quelle est ma légende personnelle ? » J’avais donc appris très tôt dans ma vie professionnelle à me mettre à l’écoute de mon âme, à reconnaître les signes et les synchronicités, à être attentif à ces rencontres fortuites où mes interlocuteurs me délivraient des messages signifiants sans être conscients qu’ils me donnaient une clé importante dans mon orientation de vie. J’avais expérimenté ces ouvertures de portes extraordinaires, sans faire d’effort. Pendant des années, mes séminaires et mes conférences se sont remplis sans que je n’investisse un centime en frais de publicité. Et chaque fois que j’avais besoin d’une ressource humaine, informative ou matérielle, l’Univers conspirait pour m’accorder rapidement ce dont j’avais besoin.

Pour moi, cette magie s’est estompée petit à petit à partir de 2002, moment où j’ai décidé de mettre fin brutalement à mes activités professionnelles et d’émigrer au Québec pour réorienter ma carrière. Sans m’en rendre compte, non seulement je n’ai plus écouté le chant de mon âme, mais j’ai suivi la voix de mon esprit, dans une attitude volontariste et cassante. En conséquence, mes projets requéraient de plus en plus d’énergie et de temps pour se manifester. Plus rien n’était vraiment fluide et léger, mais je ne comprenais pas pourquoi. Il a fallu, entre autres démarches, ma rencontre avec Transurfing pour sortir de cette spirale négative…

J’ai compris que plus j’accordais de l’importance à la réalisation et à la réussite de mes projets, plus je créais ce que Transurfing appelle des potentiels en excès. Le physicien que j’étais comprenais parfaitement qu’un déséquilibre de force appelle automatiquement une autre force, de même intensité, mais de sens contraire, pour rétablir l’équilibre. Ça, ce n’est pas de la physique quantique, mais de la mécanique classique. Mais ce principe élémentaire me faisait comprendre que plus je voulais quelque chose avec force, plus je créais un potentiel en excès et un déséquilibre dans mon espace des variantes. Avec pour effet immédiat la création d’un autre potentiel qui venait s’opposer directement à la direction que je voulais donner à mes projets. Comme j’étais du style « guerrier », je ne me décourageais pas pour autant et j’investissais davantage de force et de volonté pour contraindre le Réel à m’accorder ce que je voulais avec mon esprit. C’est comme cela qu’en 2011, je me suis effondré d’épuisement. Cet épuisement fut salutaire pour moi, parce qu’il m’a obligé à m’arrêter pour réfléchir et pour changer de stratégie. C’est là que Transurfing fut également une des démarches qui me fut salutaire. Car grâce à cette approche, j’ai retrouvé le chemin qui mène à mon âme.

À l’heure où j’écris ces lignes, le combat et la guerre ont fait place à la paix et à la sérénité. À nouveau, je réapprends à écouter le bruissement des étoiles du matin. À nouveau, je porte attention au message de mes rêves et des signes de la vie. Le guerrier en moi a cédé sa place à l’observateur-expérimentateur, parce qu’il a compris qu’il n’y avait plus rien à faire pour changer le monde. Comme le dit très justement Vadim Zeland, si le monde dans lequel vous vivez ne vous plaît pas, vous n’avez pas besoin de le changer. Car plus vous voudrez le changer, plus vous le nourrirez de votre énergie et plus il envahira votre existence. Il vous suffit plutôt d’orienter votre conscience vers un autre secteur de l’espace des variantes. Un peu comme si nous délaissions le secteur du supermarché qui ne nous plaît plus pour passer à un autre secteur, plus proche des valeurs profondes de notre âme. En cette période troublée de l’histoire humaine, je forme le vœu que nous soyons de plus en plus nombreux à comprendre et à appliquer à nos vies les principes de la physique quantique. Car plus nous serons nombreux à orienter notre conscience vers un monde plus humain, plus respectueux et plus juste, plus nous contribuerons, sans rien faire, à l’effondrement des autres potentiels de la Réalité.

Puisse la lecture de ce troisième tome de Transurfing vous permettre de vivre aussi la magie de la Vie !

Jean-Jacques Crèvecœur

Montréal, ce 20 janvier 2012

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